Nombre total de pages vues

jeudi 11 février 2010

Les cascades d' Ouzoud


Où dormir à Marrakech ?

Situées à 150 km au nord-est de Marrakech, ces étonnantes chutes d’eau de 110 m de hauteur sont classées parmi les plus beaux sites du Maroc et constituent l’une des attractions naturelles les plus remarquables de l’Atlas marocain.

L’oued Ouzoud (« ouzoud » signifiant ‘olive’ en langue berbère, référence aux oliveraies de la région) se précipite au fond d’un gouffre verdoyant, pour rejoindre le canyon de l’oued el Abid, à 2 km de là. L’irrigation permet de nombreuses cultures, en particulier de splendides oliveraies.

Une promenade intéressante (pouvant durer de 2 à 4 h) consiste à descendre en aller-retour l’oued en aval des cascades, par une succession de bassins bordés de roseaux, où vous pourrez surprendre des
martins-pêcheurs et de petites chutes d’eau.

Au-delà des cascades, une piste (21 km) pour l’oued Abid, aux gorges si profondes (de 400 à 600 m) qu’on n’en voit pas le fond. La piste descend en lacets jusqu’à l’amont des gorges, traverse l’oued et continue dans un bassin cultivé, à travers un paysage d’oliveraies.

Riad Mouna || Riad Opale || Villa Aalma || Riad Djemanna || Riad Azzar | Riad des Golfs | Riad Chorfa | Riad Numéro 10 | Riad Mesc el Lil || Hôtel Riad Omar || Riad Birdy | Riad Dar Ftouma | | || Riad El Faris || Riad Cherihane | Riad Bamboo | Riad O2 || Riad Léna | Riad El Borj | Riad Aloès | Riad Julia | Riad Dar Mouassine | Auberge Talamanzou | Villa Chems Hamra | Riad l'Ayel d'Essaouira || Riad Lune et soleil || Riad El Aissi | Le Petit Riad | Kasbah Imdoukal |

mercredi 10 février 2010

Location Riad à Marrakech


Patio - Riad Oasis - Marrakech

Location Riad à Marrakech

Riad à Marrakech


Patio - Riad Dar Selen - Marrakech

Riad à Marrakech

Location Marrakech


Patio jour - Dar Leila - Marrakech

Location Marrakech

vendredi 5 février 2010

Marrakech, la Medersa Ben Youssef

Où dormir à Marrakech?

La medersa ben Youssef est l'un des monuments historiques les plus importants à Marrakech. C’est aussi l'une des plus grandes medersa (= école coranique) du Maghreb, elle fut longtemps considérée comme la plus somptueuse du monde arabe.
Fondée au XIV ème siècle, puis reconstruite et embellie en 1565 par le prince Saadien Moulay Abdallah, qui en fit la renommée au-delà des frontières du Royaume.

A l’étage se trouvent les 132 chambres réservées aux étudiants de la médersa (à une époque, l’école compta jusqu’à 900 élèves).

La décoration des salles est un harmonieux mélange de marbre et de bois de cèdre, de stuc et de mosaïque. Inscrit sur les chapiteaux de la salle de prière ainsi que sur le linteau de la porte d’entrée : «
J’ai été édifiée pour les sciences et la prière par le Prince des Croyants, le descendant du sceau des prophètes, Abdallah, le plus glorieux des Califes. Prie pour lui, ô toi qui franchis ma porte, afin que ses espérances les plus hautes soient réalisées ».

Ce n’est que depuis 1982 que des travaux de restauration permirent aux voyageurs de découvrir ce chef-d’œuvre de l’art marocain.

mercredi 3 février 2010

Marrakech, la Mosquée Ben Youssef

Où dormir à Marrakech?

Situé au Cœur de la Médina à coté de la Médersa Ben Youssef et du Musée de Marrakech...

Bâtie par les Almoravides, puis rasée et reconstruite par les Almohades, cette mosquée est dédiée à Sidi Youssef Ben Ali, ce saint patron de Marrakech atteint de la lèpre et qui mena une vie d’ascète parmi ses compagnons mendiants.

Elle fut le point central autour duquel se forma la médina de Marrakech au XII ème siècle.

Restaurée à deux reprises, au XVI ème siècle, puis à la fin du XIX ème siècle, il ne reste cependant plus grand-chose de l’architecture almohade…

mardi 2 février 2010

Marrakech, histoire de la ville


Où dormir à Marrakech?

Fondée vers 1070 sous la dynastie Almoravide, Marrakech, doit sa création à Abou Baker qui en choisit le site, Youssef Ben Tachefine qui transforme un campement des nomades en une place fortifié appelée Qsar al Hajar, et à Ali Ben Youssef qui vers 1162 édifie un palais et dote la ville d’édifices publiques mosquée, oratoires, fontaines… d’une grande richesse architecturale et décorative marquée par l’influence andalouse.

En 1147, sous l’impulsion des Almohades et du Calif Abdelmoumen Ben Ali, Marrakech devient la capitale d’un vaste empire. C’est une période faste pour Marrakech qui s’agrandit et s’urbanise : construction du quartier royal de la Kasbah, de la grande mosquée la Koutoubia. Par ces travaux Marrakech devient une véritable ville impériale à fonctions multiples : politique et militaire, intellectuelle et spirituelle, commerciale et artisanale, grand carrefour du sud en relation constante avec le
Sahara, l’Andalousie et le Maghreb.

L’arrivée au pouvoir des Saadiens vers la deuxième moitié du XVI siècle, permet à Marrakech de retrouver son rang de capitale.
De 1557 à 1574 Abdallah al Ghalib, le plus grand bâtisseur de la dynastie entreprit la remise en état des réseaux d’alimentation en eaux et construit de nouveaux édifices et quartiers et réaménage profondément la Kasbah qui ressurgit de ses ruines. Entre 1562 et 1573, Ahmed El Mansour construit le fabuleux palais El Badia et la nécropole dynastique, le quartier de la grande mosquée Ben Youssef et les complexes el Mouassine.


En 1669, Le souverain Alaouite Moulay Rachid en fait une de ses résidences avec Fès, et il faut attendre Sidi Mohammed (1757-1790) pour que Marrakech retrouve sa vitalité et son importance. A cette époque, Marrakech sera parée de nouveaux édifices et quartiers…
Les siècles qui suivront apporteront peu de modifications à la ville qui gardera la physionomie héritée du règne de Moulay Abdellah.

En 1912, El Hiba, chef de la résistance du Sud à la pénétration française, se rend maître de la ville avant d’entreprendre sa marche vers le Nord ; mais à 35 km au Nord de Marrakech, il est défait par les troupes du colonel Mangin : les français ont bénéficié de la complicité du pacha de Marrakech (El Glaoui), qui commence à rassembler pouvoir et fortune à l’ombre du Protectorat… En 1953, ce dernier fomentera même un complot contre le futur Mohamed V (premier roi à l’indépendance du Maroc), qui échouera.